Ayant enfin un peu de temps libre, je me suis enfin décidé à rechausser mes Asics pour m'aérer les neurones, non sans appréhension. Un gros doute sur ma condition physique, malgré ma perte de poids. Je me demandais aussi si la course à pieds allait toujours me plaire.
Dehors, le paysage du parcours a bien changé depuis mon dernier passage. Les champs de maïs verdoyants et les blés dorés par le soleil ont laissés la place à des terres vierges bien moins attrayantes.
Venons en à ma séance : un véritable calvaire le contraire aurait été étonnant. Tous les indicateurs sont en chute libre : ma fréquence cardiaque moyenne a au moins pris 15 pulsations, mon allure moyenne en chute libre. Bref, au bout de 3,5 km j'étais complètement vidé, les muscles à l'agonie au bord de la crampe. C'est à ce moment là que j'ai mesuré à sa juste valeur
le progrès que j'ai pu faire au début de l'été. Là ça n'avait plus rien à voir !