mercredi 28 avril 2010
Pour ceux qui ne le savent pas encore, la Forerunner 305 est une montre cardio avec GPS directement intégré dans le boitier. Par rapport aux concurrents qui nécessitent un capteur additionnel à fixer sur la chaussures, c’est un plus. La contrepartie est que le boitier est un peu plus volumineux que la moyenne, mais on s’y fait rapidement. Surtout qu’il est très léger. Une fois au poignet, on ne le sens plus. Même si la 305 commence à dater un peu son design et ses fonctionnalités n’ont rien à envier aux autres modèles de la marque. Je la préfère par exemple à la 405, dont la différence de tarif n’est pas justifiée (mais c’est un avis personnel).
Le packaging est complet, Garmin fournit un bracelet supplémentaire plus long pour les poignets forts, un petit tournevis pour le remplacement, un cable usb ainsi qu’une station d’accueil qui servira à la synchronisation avec le logiciel Garmin Training Center (compatible PC et MAC). Un chargeur secteur est également présent, mais je ne l’utilise jamais, je recharge par l’usb. Un petit mot sur l’autonomie, elle est excellente. Je n’ai jamais pu la mettre à défaut. Même après 10h d’utilisation, il me reste encore deux traits sur la jauge.
D’un point de vue technique, le GPS est un chipset SIRF III, réputé pour sa qualité de réception, même en milieu difficile (milieu urbain, foret). Et en effet, la réception n’est jamais prise en défaut, bien que la détection des satellites puisse être un peu longue par moment. La localisation est diablement précise, j’ai en moyenne une marge d’erreur de 5 mètres.
Pourquoi un GPS dans un cardio ?
L’intérêt est évident. Il permet d’obtenir le tracé précis de ses courses, des dénivelées que l’on peut ensuite exporter dans Google Earth. Il y a bien l’iphone qui utilisé avec l’une des nombreuses applications dédiées à la course, propose la localisation. Mais les tracés sont bien moins précis et courir avec un iphone est plus encombrant qu’avec une montre au poignet (voir mon avis sur le sujet ici). Allure et vitesses sont aussi beaucoup plus précises que le kit Nike+. Lors des premières sorties avec le Garmin, j’ai même cru que le GPS était défectueux tellement la différence était énorme, le Nike+ étant très optimistes dans les mesures malgré les nombreux étalonnages. Toutes mes références ont dues êtres revues à la baisse.
Forerunner, fil d’Ariane
Qui dit GPS dit navigation. Bien que la Forerunner ne dispose d’aucune cartographie, vous pouvez néanmoins enregistrer jusqu’à 100 points d’intérêts (waypoints) pendant votre parcours (domicile, point de passage). Un rappel de ces points et le Garmin vous indiquera immédiatement le cap à suivre et la distance qui vous sépare de la destination. Cest à mon sens un outil fort utile pour les randonneurs par exemple ou pour le trail. Impossible de se perdre avec cet appareil.
Forerunner, un entraineur multisports.
Mais outre le GPS, la grande force de la Forerunner 305 est la personnalisation très étendue de son interface et des programmes d’entrainement. Trois écrans sont à disposition de l’utilisateur, chacun pouvant afficher de un à 4 champs. On a donc la possibilité de visualiser en temps réels jusqu’à 12 paramètres, que l’on choisira dans les 38 existants. Le geek que je suis est ravi, plus il y a d’options et plus je suis content et sur ce point, je suis servi !
Par ailleurs, la Forerunner 305 est multi-activités, chaque sport ayant ses écrans et ses paramètres spécifiques. On passe d’un sport à l’autre très facilement d’une simple pression de bouton. Trois activités sont proposées par défaut : running bien sur, vélo et autre pour le ski, la planche à voile ou le pédalo si ça vous chante (la 305 est étanche jusqu’à 1 mètre) . A noter qu’il est possible de rajouter d’autres activités si les trois premières ne vous suffisent pas.
Parlons rapidement des entrainements. Si une bonne quinzaine de programmes sont déjà présents dans le cardio dont quelques fractionnés intéressants, il est possible de créer ses propres entrainements avec ses objectifs spécifiques grâce au logiciel fourni (Garmin Training Center, j’en parlerai prochainement).
Parmi les autres fonctionnalités de ce cardio, je citerai le Virtual Partner, qui comme son nom l’indique, est un partenaire virtuel. Je l’utilise à chaque sortie. Elle permet de vous mesurer aux précédents entrainements effectués sur un même parcours et ainsi comparer son rythme cardiaque et son allure en temps réel. C’est l’indicateur idéal pour voir si on s’améliore (ou pas). Très motivant, surtout pour ceux comme moi qui courent tout seul.
De par ses possibilités très étendues, la prise en main n’est pas aisée au début. C’est une véritable télémétrie (usine à gaz ?) que Garmin met au service du coureur. Plus on vous offre de possibilités et plus c’est compliqué. Mais une fois le temps d’adaptation passé, il est très difficile de s’en défaire. Je l’ai depuis un an et elle m’est devenue indispensable.
J’utilise toutefois toujours le Nike+ pour son coté ludique et communautaire. Avec l’ipod, le capteur Nike+, la montre AMP+, les écouteurs et la Forerunner 305, je suis bardé de capteurs et passe parfois pour une machine à courir. Mais on est geek jusqu’au bout ou on ne l’est pas !
En conclusion, la Garmin Forerunner 305 est une vraie réussite, que je conseille vivement aux coureurs confirmés comme aux débutants. On la trouve actuellement à prix très doux ici, ce qui rend son rapport qualité/prix imbattable au regard de ses fonctions.
De profil
D’un point de vue technique, le GPS est un chipset SIRF III, réputé pour sa qualité de réception, même en milieu difficile (milieu urbain, foret). Et en effet, la réception n’est jamais prise en défaut, bien que la détection des satellites puisse être un peu longue par moment. La localisation est diablement précise, j’ai en moyenne une marge d’erreur de 5 mètres.
Pourquoi un GPS dans un cardio ?
L’intérêt est évident. Il permet d’obtenir le tracé précis de ses courses, des dénivelées que l’on peut ensuite exporter dans Google Earth. Il y a bien l’iphone qui utilisé avec l’une des nombreuses applications dédiées à la course, propose la localisation. Mais les tracés sont bien moins précis et courir avec un iphone est plus encombrant qu’avec une montre au poignet (voir mon avis sur le sujet ici). Allure et vitesses sont aussi beaucoup plus précises que le kit Nike+. Lors des premières sorties avec le Garmin, j’ai même cru que le GPS était défectueux tellement la différence était énorme, le Nike+ étant très optimistes dans les mesures malgré les nombreux étalonnages. Toutes mes références ont dues êtres revues à la baisse.
Forerunner, fil d’Ariane
Qui dit GPS dit navigation. Bien que la Forerunner ne dispose d’aucune cartographie, vous pouvez néanmoins enregistrer jusqu’à 100 points d’intérêts (waypoints) pendant votre parcours (domicile, point de passage). Un rappel de ces points et le Garmin vous indiquera immédiatement le cap à suivre et la distance qui vous sépare de la destination. Cest à mon sens un outil fort utile pour les randonneurs par exemple ou pour le trail. Impossible de se perdre avec cet appareil.
Niveau de réception GPS, cap vers waypoint, tracé du parcours
Mais outre le GPS, la grande force de la Forerunner 305 est la personnalisation très étendue de son interface et des programmes d’entrainement. Trois écrans sont à disposition de l’utilisateur, chacun pouvant afficher de un à 4 champs. On a donc la possibilité de visualiser en temps réels jusqu’à 12 paramètres, que l’on choisira dans les 38 existants. Le geek que je suis est ravi, plus il y a d’options et plus je suis content et sur ce point, je suis servi !
Exemple de personnalisation
Par ailleurs, la Forerunner 305 est multi-activités, chaque sport ayant ses écrans et ses paramètres spécifiques. On passe d’un sport à l’autre très facilement d’une simple pression de bouton. Trois activités sont proposées par défaut : running bien sur, vélo et autre pour le ski, la planche à voile ou le pédalo si ça vous chante (la 305 est étanche jusqu’à 1 mètre) . A noter qu’il est possible de rajouter d’autres activités si les trois premières ne vous suffisent pas.
Parlons rapidement des entrainements. Si une bonne quinzaine de programmes sont déjà présents dans le cardio dont quelques fractionnés intéressants, il est possible de créer ses propres entrainements avec ses objectifs spécifiques grâce au logiciel fourni (Garmin Training Center, j’en parlerai prochainement).
Parmi les autres fonctionnalités de ce cardio, je citerai le Virtual Partner, qui comme son nom l’indique, est un partenaire virtuel. Je l’utilise à chaque sortie. Elle permet de vous mesurer aux précédents entrainements effectués sur un même parcours et ainsi comparer son rythme cardiaque et son allure en temps réel. C’est l’indicateur idéal pour voir si on s’améliore (ou pas). Très motivant, surtout pour ceux comme moi qui courent tout seul.
Virtual Partner. A
la distance par rapport au partenaire. A droite la dénivelé du
parcours. Un point noir vous représente, un blanc blanc représente le
partenaire virtuel.
De par ses possibilités très étendues, la prise en main n’est pas aisée au début. C’est une véritable télémétrie (usine à gaz ?) que Garmin met au service du coureur. Plus on vous offre de possibilités et plus c’est compliqué. Mais une fois le temps d’adaptation passé, il est très difficile de s’en défaire. Je l’ai depuis un an et elle m’est devenue indispensable.
J’utilise toutefois toujours le Nike+ pour son coté ludique et communautaire. Avec l’ipod, le capteur Nike+, la montre AMP+, les écouteurs et la Forerunner 305, je suis bardé de capteurs et passe parfois pour une machine à courir. Mais on est geek jusqu’au bout ou on ne l’est pas !
En conclusion, la Garmin Forerunner 305 est une vraie réussite, que je conseille vivement aux coureurs confirmés comme aux débutants. On la trouve actuellement à prix très doux ici, ce qui rend son rapport qualité/prix imbattable au regard de ses fonctions.